Au-delà de la crise financière - Nouvelles valeurs, nouvelles richesses de Carine Dartiguepeyrou, Patrick Viveret, Dominique Méda, Bernard Lietaer et Michel Saloff Coste (10 janvier 2012)
Comment valoriser les expériences foisonnantes, accélérer cette transition et à présent changer d’échelle ?
2011 09 19 UNIVERSITE INTEGRALE
Nouvelles Valeurs, Nouvelles Richesses, Nouvelles Mesures, Nouvelles Monnaies |
Alors que nos économies et
sociétés sont en pleine transformation et connaissent des ruptures majeures,
que les voies de réinvention nous obligent à puiser dans nos inspirations les
plus globales (sociales, économiques, écologiques, culturelles, artistiques,
spirituelles…), nos indicateurs de richesse principalement dominés par le
Produit Intérieur Brut ne semblent pas évoluer et restent figés sur des schémas
passés.
« Le PIB traduit une analyse de la
réalité à travers un prisme particulier, exclusivement quantitatif, économique
et dénué de considérations qualitative ou citoyenne, comme le niveau de santé,
d'éducation ou d'engagement associatif, le degré de violence, l'intensité des
inégalités socio-économiques ou encore la qualité de la pratique
démocratique. » Patrick Viveret (webmagazine, 4 nov 2008)
Comment expliquer cette
situation ? Comment se caractérisent les évolutions sociétales et comment
impactent-elles dans notre rapport à la richesse ? Que voulons-nous faire de nos
sociétés, sur quelles valeurs construire et quelles richesses comptent
véritablement ? Souhaitons-nous rester sur des aspirations matérialistes de
nos sociétés ou, au contraire, prendre en considération les notions de
bien-être, remédier aux inégalités sociales, donner plus de valeur à
l’immatériel (création, design, conception…) et prendre en compte les
incidences environnementales des activités humaines pour ne citer que celles-là ?
En 2008, soit six ans après la
parution du Rapport Viveret « Reconsidérer la richesse », le
Président de la République Française sollicite des experts français et
internationaux qui donneront naissance au « Rapport Stiglitz » sur la
mesure des performances économiques et du progrès social. Cette démarche n’est
pas uniquement française puisqu’au niveau international d’autres indicateurs
sont développés comme l’indice du développement humain (Rapport mondial sur le
développement humain, 1990), l’indice du bien-être économique développé par
Osberg et Sharpe ou plus récemment le Bonheur Intérieur Brut déployé au
Bhoutan. Les expériences en matière de nouveaux indicateurs de mesures, de
création de monnaies, que cela soit dans des communautés présentielles ou
numériques, des territoires ou des réseaux foisonnent.
Aujourd’hui, les sources
d’inspiration et de réflexion sur ce sujet dépassent largement la seule
perspective économique et sont portées par philosophes et sociologues. Mais
alors comment expliquer que les questions d’indicateurs de richesses et de
mesures économiques et sociales fassent l’objet de rapport mais ne soient pas
prise en compte ? Comment valoriser les expériences foisonnantes,
accélérer cette transition et à présent changer d’échelle ?
Présentation des
intervenants
Jean-Éric
Aubert : expert international en politiques de l'innovation et
stratégies de développement, a été Chef de programmes à la Banque mondiale et à
l'Organisation de Coopération de Coopération et de Développement Economiques.
Il a été également consultant auprès de diverses institutions internationales,
d'agences des Nations Unies et de la Commission Européenne. Au cours de sa
carrière Jean-Eric Aubert est intervenu comme conseil et évaluateur dans plus
d'une quarantaine de pays de tout niveau de développement. et a dirigé plus
d'une cinquantaine de publications internationales. De nationalité française,
il est titulaire de diplômes de troisième cycle en économie, et en
mathématiques appliquées, des universités de Paris.
Laurent Béduneau-Wang : dirige le
think tank Europe-Asia Finance (EURASFI), il y a notamment coordonné 3 livres :
la Chine : un colosse financier ? (Vuibert, 2006), "Le système financier
français" (法国金融体系, Beijing,
2007), "Les enjeux du système financier indien. Entretiens avec 20 leaders
indiens" (à paraître, 2011). En 2010-2011, il co-écrit avec Sophie
Galharret une série d'articles sur "les innovations financières et la
transition post-carbone" pour lesquels il est intervenu à Beijing, Yale,
Columbia et Oxford. Il a travaillé en stratégie dans différents secteurs
d'activité en France et en Asie (Euronext, Capgemini, Gdf Suez, Celestone
Group) et intervient en Executive Education à HEC Paris.
Depuis l'âge de 15 ans, il a crée ou accompagné différentes plateformes de
dialogues au niveau local (ex : Café Théophile sur les religions et la
philosophie, Ovedac sur les banlieues) ou internationales (ex : Eurasfi,
Europe-China Club-ECC).
Jean-Pierre
Caldier : Diplômé de l’ESC Reims, il a participé à la direction
générale de plusieurs entreprises des secteurs industriel, communication et
bancaire avant de créer sa propre société, puis d’assurer la présidence d’une
filiale de la Générale des eaux, et de créer un nouveau concept de Franchise en
association avec Century 21. Parallèlement à ses activités professionnelles il
a toujours été actif dans le monde associatif : dirigeant de mouvement de
jeunesse et associations, (syndicat - laïques - protestantes). Citoyen militant
chrétien. L’ensemble des ses activités et de ses convictions l’ont conduit à co
écrire et co-coordonner « Le Guide de l’économie équitable » et à assurer avec
Sylvie Mayer une série de conférences débats, formations, animations tant en
France qu’à l’étranger. Depuis plusieurs années il co-anime "Ap2E" -
Agir pour une Économie Équitable, une structure informelle qui met en lien ceux
qui ne l’ont jamais été naturellement, les rassemble sur des points communs
permettant un large consensus pour agir ensemble dans le respect de la
diversité des engagements politiques, religieux, syndicaux, associatifs de
chacun. Au-delà de ses propres voyages d’études (Chine, Québec, Suisse,
Venezuela), et de ses actions et propositions "Ap2E" participe à de
nombreuses initiatives nationales et internationales. Contact : ap2e@orange.fr.
Christophe Cesetti : après plusieurs années
d'activité en tant que contrôleur de gestion, Christophe a enrichi son approche
des organisations et de leur pilotage en passant par le prisme du Développement
Durable et de l'économie sociale et solidaire. Aujourd'hui très engagé dans la
promotion d'un nouveau pilotage des organisations, il offre un accompagnement
qui ouvre vers une gestion responsable et raisonnée. La gestion doit être
capable de mettre en valeur toutes les richesses, notamment celles qui ont été
écartées de nos tableaux de bord classiques. Sa démarche s'enrichit au
quotidien de nouvelles formes et de nouveaux outils développant notre
intelligence collective au bénéfice du plus grand nombre. Il fait partie du
collectif Valeureux dont la finalité est de faire en sorte qu'ensemble, nous
contribuions à l'émergence, à la reconnaissance et au partage de toutes les
formes de richesses, au service de la Vie. Membre du Forum pour d'Autres
Indicateurs de Richesses (FAIR), il apporte sa contribution à la réflexion du
Club Développement Durable du Conseil Supérieur de l'Ordre des Experts
Comptables (CSOEC), et à la réflexion de l'Association des Directeurs
Financiers et Contrôleurs de Gestion (DFCG) sur le pilotage des Actifs
immatériel. Il est actuellement en mission pour concevoir les indicateurs
d'impact socio-économiques et environnementaux auprès de la CDC.
Jean-Michel
Cornu : est consultant
international, directeur scientifique de la Fing (Fondation internet nouvelle
génération), et Chief Visionary de Imagination for People. Il anime dans le
cadre de la Fing un groupe sur "innovation monétaire" et a publié
« de l'innovation monétaire aux monnaies de l'innovation » (FYP éditions
2010). Il a publié de nombreux autres articles et ouvrages sur les technologies
émergentes (Technologies services et usages de demain tome I et tome II,
ProspecTIC. Nouvelles technologies, nouvelles pensées ?), la coopération et
l'intelligence collective (la coopération nouvelles approches) et sur de
nombreux autres thèmes transversaux.
Carine Dartiguepeyrou : présidente du Club de Budapest France, prospectiviste et consultante
en stratégie. Elle est docteur en sciences politiques (Université de la
Sorbonne), a obtenu son Master en économie politique internationale à la London
School of Economics et un DEA à Sciences Po Paris. Elle a contribué à un
certain nombre de livres dont récemment le collectif Prospective d’un monde en mutation (L’harmattan Prospective, 2010)
et Visions de femmes DRH sur un monde en
pleine mutation (avec Edgard Added et Wilfrid Raffard, Pearson 2011).
Philippe Derudder : Chef d'entreprise " interpelé " par les
contradictions du système... Il démissionne en 1992 et partage depuis le fruit
de ses recherches et expériences dans ses livres, conférences et ateliers.
Conseil en économie et monnaie alternatives, anime l'AISES -Association
Internationale pour le Soutien aux Economies Sociétales (www.aises-fr.org).
Esther Dubois,
urbaniste, travaille depuis 24 ans au sein de collectivités territoriales en
Île-de-France à des postes de Direction transversale notamment aux interfaces
entre la prospective, l’aménagement, le développement économique, les
transports, la mobilité et l’habitat. Elle est aujourd’hui Directrice de la
Prospective, des Transports et de la Mobilité à la Communauté d’Agglomération
de Clichy-sous-Bois/Montfermeil. Elle a créé en 1999 l’association Complex’cité
qu’elle préside. Elle fait aussi partie du comité de rédaction de la revue
« territoires du futur ».
Bénédicte
Fumey : membre exécutif du Club de Budapest France, issue de diverses formations
en management et sciences-po Paris (MBA), elle a un parcours de cadre
international en marketing et stratégie dans les TIC. Passionnée par le
développement soutenable de la civilisation humaine, elle mène depuis plusieurs
années des recherches concernant les mutations sociétales en cours, notamment
en économie et en politique et la résilience de notre civilisation humaine.
Elle est aussi très impliquée dans la société civile dans divers projets pour
faire advenir une « civilisation soutenable ».
Thierry Gaudin :
polytechnicien et ingénieur général des Mines, président de l'association
Prospective 2100. Il a été expert auprès de l'OCDE, des Nations unies, de la
Banque Mondiale et de la Commission européenne. Auteur d'une douzaine
d'ouvrages sur la politique d'innovation (l'écoute des silences...) et la
prospective (2100, récit du prochain siècle...). Pour plus d’informations
: http://gaudin.org/
ou http://fr.wikipedia.org/wiki/Thierry_Gaudin.
Clarisse Herrenschmidt est chercheur au CNRS, rattachée au
Laboratoire d'anthropologie sociale du Collège de France fondé par Claude Lévi
Strauss. Elle a étudié l'archéologie, la linguistique et les langues iraniennes
: la civilisation de l'Iran avant l'islam continue d'être un de ses domaines de
recherche. Mais elle a consacré son effort sur l'anthropologie historique des signes
écrits dans le continuum Iran-Irak, Méditerranée, Grèce, Europe et extensions
de l'Europe, depuis la fin du IVe millénaire avant notre ère jusqu'à
l'an 2000. Cette histoire des signes écrits traite la monnaie frappée comme la
deuxième invention de l'écriture, dédiée non pas aux langues mais aux nombres
et à leurs rapports, et l'informatique comme la troisième. Voir « Les
Trois Écritures. Langue, nombre, code. », Paris, Gallimard, 2007.
Joël Houdet : Président
fondateur de l’association Synergiz
depuis 2006, Joël Houdet est consultant Bilan Biodiversité depuis début
2011 chez A@L
– Integrated Sustainability Services à Johannesbourg en Afrique du
Sud. Avec une double formation en écologie et comptabilité, il a été mis à
disposition de l’association Orée par Veolia Environnement (contrat CIFRE)
d’avril 2007 à octobre 2010. Joël Houdet a notamment assuré l’animation du
premier groupe de travail « entreprises et biodiversité » en France, a
contribué au développement de l’Indicateur d’Interdépendance de l’Entreprise à
la Biodiversité (IIEB), testé par des dizaines d’organisations, et a conçu les
fondements méthodologiques du Bilan Biodiversité, pendant biodiversité du Bilan
Carbone. Il a soutenu sa thèse de doctorat en octobre 2010 à AgroParisTech.
Bernard Lietaer a
derrière lui trente ans d’expériences professionnelles : haut fonctionnaire de
banque centrale, Président du système de payement électronique de Belgique, et
directeur général de fonds monétaires ; consultant auprès de firmes
multinationales, mais aussi de pays en développement ; professeur de finance
internationale à l’Université de Louvain, avant de devenir le plus haut
dirigeant en charge des services d’organisation et d’informatique de la Banque
Centrale de Belgique. Son premier projet, en cette fonction, a été la
conception et l'implantation de l'ECU, le système de convergence vers la
monnaie unique européenne. Pour l’autre côté du miroir, il a aidé des pays en
développement d’Amérique latine à améliorer la solidité de leurs monnaies. Il
est l'auteur de « Au Cœur de la Monnaie » et « Monnaies Régionales : De
nouvelles voies vers une prospérité durable ». Plus d'informations sur ses
travaux sont disponibles sur www.lietaer.com.
Olivier
Maurel est diplômé
de ESCP Europe, spécialisation finance. Il a travaillé dans le secteur des
médias sur des problématiques d’innovation et de création de valeurs, ainsi que
pour des start-up internet. Depuis 2008, il est en charge de l’animation
de communautés de danone.communities : cet incubateur de « social
businesses », supporté par le groupe Danone et Muhammad Yunus, finance et
développe des entreprises luttant contre la malnutrition et la pauvreté. En parallèle,
Olivier a participé à 5 reprises au Forum Social Mondial, est coordinateur de
la programmation TEDx Paris et fondateur des Lemnas : système alternatif
de monnaie de remerciement sur les réseaux sociaux.
Jean-Louis Mineo : Ingénieur
spécialiste en recherche opérationnelle, Chef d’entreprise de MERCURIAN pendant
16 ans – coach entrepreneurial (400 porteurs de projets accompagnés)-
spécialiste des processus de dialogue dans les groupes – Formateur en relations
humaines et communication respectueuse – Pédagogue et créateur de jeux
pédagogiques – Utilise l’approche « Spirale Dynamique » dans son
accompagnement. Membre du CA du SEL de PARIS et de la coordination Ile de
France. Anime un atelier sur l'habitat participatif. Il est membre du Club
Développement Durable du CSOEC et de l’atelier de pilotage des actifs
immatériels de l’association DFCG (Directeurs financiers et contrôleur de
gestion). Il travaille avec Claude Perigaud.
Michel Nguyen The : Ancien
élève de l'École Normale Supérieure de Lyon, docteur en informatique de l'École
Polytechnique, Michel Nguyen The a enseigné les mathématiques et les bases de
la programmation pendant plusieurs années dans les universités de Jussieu et
Marne-la-vallée. Il a travaillé cinq ans dans le consulting en informatique et
finance auprès de grandes institutions, banques et corporates. Michel Nguyen
The s’investit aujourd’hui sur la compréhension des phénomènes de mutations
sociales et sociétales que nous vivons et, participant assidu aux journées de
l’Université Intégrale, il a récemment rejoint le comité exécutif du Club de
Budapest France.
Claude Périgaud : ECP74 – Chef d’entreprise depuis 1980 - 2 prix
de la « Création d’Entreprise » - 1 prix « Exportation » -
Président de Croissance 21–Concepteur de l’ingénierie de l’activation
économique utilisant une nouvelle comptabilité dite
« Intentionnelle » compatible avec la comptabilité générale et la
valorisation de l’immatériel. A réalisé en 1995, la 1ere comptabilité intégrant
les offres et les demandes du SEL de PARIS. A breveté le procédé d’une place de
marché intentionnelle permettant les rapprochements entre monnaie officielle,
monnaies complémentaires et « valorisation des actifs immatériels ».
Il est membre du Club Développement Durable du CSOEC et de l’atelier de
pilotage des actifs immatériels de l’association DFCG (Directeurs financiers et
contrôleur de gestion). Il travaille avec Jean-Louis Mineo.
Jacques de Saint Front : Expert Comptable, Commissaire aux Comptes et Expert Judiciaire, Jacques
de Saint Front dirige actuellement un Cabinet d’Expertise Comptable. Après
avoir été auditeur du Collège des Hautes Etudes du Développement Durable,
Jacques de Saint Front, s’est engagé dans le Club Développement Durable du
Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts Comptables qui était en création en
2007. Il a pris en charge la co-animation de 2 groupes. C’est également au sein
de ce club que Jacques de St Front et Michel Veillard ont créé la comptabilité
universelle. Jacques de St Front est également porteur d’un projet de loi qui
vise à mettre toutes les PME dans une dynamique de développement durable et
participe aux travaux d’Orée. Grâce aux nombreux échanges avec le groupe de
réflexion FAIR (Forum pour d’Autres Indicateurs de Richesse), début 2011, une
mission de test a commencé pour affiner les recherches sur cette comptabilité
universelle chez McDonald’s France. Un test de cette comptabilité a également
été lancé dans une association, l’Agence du Don en Nature.
Pauline de Saint Front : Ingénieur agricole, elle a suivi une spécialisation innovante de master
Développement Durable en vidéoconférence avec des élèves de plus de 15 pays
différents. Après 2 ans passés en Guyane sur des problématiques
environnementales liées à la culture du riz, elle a été embauchée comme
chercheur développement durable au sein du Cabinet de Saint Front.
Elle œuvre en tant que cheville ouvrière pour
la mise en place de la Comptabilité Universelle chez McDonald's France et dans
une association, l’Agence du Don en Nature. Une société est en cours de
création par Jacques de Saint Front et Pauline de Saint Front pour proposer
cette comptabilité à un grand nombre d’entreprises.
Sybille Saint Girons est une
ontogogiste intégrale : elle conseille, mentore et entraine les personnes et
les organisations à libérer leur potentiel. Sa passion est l'Intelligence
Collective et les Currens Libres, moyens d'amplifier la richesse globale. Elle
crée une société de conseil nouveau paradigme et elle est membre de plusieurs
communautés de pionniers : The Transitioner, Lemnarama, TaoVillage, Université
Intégrale. Elle a expérimenté de nombreux projets, du grand international au
petit et spécifique, dans des secteurs et des types d'organisation variés,
comme maitre d'œuvre / d'ouvrage, chef de projet, ingénieur en système
d'information. Ses missions principales étaient de construire des solutions
informatiques sur mesure. Elle a également été DSI et conseil auprès de
dirigeants d'organisations culturelles et sociales. Elle a construit des
aptitudes en stratégie, système d'activation de richesses, conduite du changement,
développement durable, management interculturel (MBA Dynamique Humaine et
Développement des Organisations en 2004) et administration d'entreprise. Elle a
développé des compétences dans plusieurs méthodes et outils de coopération dans
deux domaines principaux : développement humain et technologique (Holacratie,
Sociocratie, Belbin, Neuro-sémantique, PNL, AT ; Web 2.0, Mindmaping, Le Jeu du
Tao ...). Elle parle 5 langues (français, anglais, espagnol, brésilien, un peu
d'arabe) et connait différents environnements culturels (ingénieur,
scientifique, artistique, social, économique, santé, technique, entrepreneur,
consultant...).
Michel
Saloff-Coste : co-fondateur du Club de Budapest France et
initiateur des journées de l’Université intégrale, chercheur, peintre,
consultant. Auteur de nombreux livres dont « Le management du 3e millénaire »
(2008 pour la dernière édition), « Trouver son génie » (2005) et
« Le dirigeant du 3e millénaire » (2006), http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Saloff-Coste.
Jean-Baptiste Soufron est le
directeur du programme Think Digital au sein du pôle de compétitivité Cap
Digital et membre du Think Tank Futur Numérique de l’Institut Télécom. Avocat,
il était le directeur juridique de la fondation Wikimedia et il a traduit
l'ouvrage de Lawrence Lessig, le Futur
des Idées. Journaliste, il est chroniqueur pour France Culture. Il écrit
régulièrement sur les sujets de l'innovation, de l'internet et de politique
industrielle. Créateur d'entreprises, il est le fondateur des magazines Amusement et On The Field ainsi que de plusieurs startups.
Marc Tirel est
à la fois Connecteur et Détecteur de talents, d'idées et de mèmes. Il transmet
ses découvertes, connaissances, idées et réflexions au travers d'un blog
intitulé "Connecteur" depuis 2006 et lors de nombreuses
interventions. Une de ses passions est de comprendre comment la mise en réseau
planétaire des cerveaux va impacter le monde de l'entreprise, les comportements
individuels et la société dans son ensemble. Il y contribue par sa veille et
son activité en tant que connecteur, facilitateur et éclaireur. Toujours animé
par une vision prospective et intuitive, il se passionne pour 3 émergences ou
architectures invisibles au potentiel libérateur insoupçonnable :
- les possibles créés par les évolutions du
Web et en particulier le web social ;
- son impact sur l'éducation : le social
learning et besoin de refonte de l'enseignement et de la formation ;
- le besoin de nouvelles monnaies et
d'indicateurs.
Michel Veillard :
ex-actuaire d'assurance, ex directeur général adjoint et fondateur d'une
société Vie (60 millions € de CA), ancien de la CNP et de la SG. Cofondateur de
la comptabilité universelle (résolument non financière) depuis mai 2007.
Vice-président du club développement durable
du conseil sup de l'ordre des experts comptables et porteur du projet
d'implanter un Agenda 21 chez les professionnels du chiffre, experts-comptables
et commissaires aux comptes.
Trésorier de l'association Forum pour d'Autres
Indicateurs de Richesse, dont les réflexions éclairent nos choix d'indicateurs
pour la comptabilité universelle. Administrateur indépendant de sociétés
(obédience IFA " Institut Français des Administrateurs") porteur du
projet de représenter et défendre les intérêts des parties prenantes
silencieuses (Gaïa) dans les conseils d'administration des grandes entreprises
qui s'opposent à la transition vers la soutenabilité).
Célina Whitaker : coordinatrice nationale du projet SOL pendant
la période d'expérimentation, et animatrice du collectif « nouvelles
richesses ». Elle intervient en appui au projet d'observatoire de l'équité
et des indicateurs alternatifs porté par le Conseil de développement économique
et social du Brésil (en partenariat avec la fondation France Libertés).
Elle participe à la dynamique des forums sociaux mondiaux, sur les thématiques
de l'économie sociale et solidaire ou des monnaies complémentaires
Patrick Viveret :
philosophe, essayiste, ancien conseiller référendaire à la Cour des Comptes, il
est l’auteur de nombreux livres dont Pourquoi
ça ne va pas plus mal (2005), Pour un
nouvel imaginaire politique (collectif 2006), Comment vivre en temps de crise (avec Edgar Morin, 2010), De la convivialité, dialogues sur la société
conviviale à venir (collectif 2011). Il est nommé par Guy Hascoët (secrétaire d’Etat à l’économie solidaire) de
diriger la mission « nouveaux facteurs de richesse » (2001-2004) qui
aboutira au rapport « Reconsidérer la richesse » (publié sous forme de livre
depuis). Il est aussi à l'origine de la Monnaie
complémentaire Sol, dont trois expérimentations (au Nord-Pas-de-Calais, en Île-de-France et en Bretagne)
ont été lancées en mars 2006.
Patrick Viveret est le co-fondateur des rencontres internationales
« Dialogues en Humanité ». Il est membre créatif du Club de Budapest
France.
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