2024/08/23

2024 10 01 IFRN SAVE THE DATE Les villes territoires régénératifs de demain : prochaine rencontre du Réseau International de Recherche en Prospective

 

Programme

Rencontre du Réseau International de Recherche en Prospective (IFRN)

 

 

Le mardi 1 Octobre 2024

de 9h00 à 18h00

Keeze La Galerie, 25 rue d’Artois, Paris 8ème

 

 

Les villes territoires régénératifs de demain

 

 

Chaque intervention intègrera 15 minutes de discussions et de questions/débats.

 

Accueil café à 9h00

 

9h30 : Mots de bienvenue

Virginie Alonzi, Directrice de la prospective de Bouygues Construction

 

Présentation de la journée

Carine Dartiguepeyrou, Michel Saloff-Coste

 

9h45 : Retour sur le Sommet du Futur de l’ONU 2024. Processus, Prospective et Générations Futures

Sabine Deguet, Chargée de projet Université catholique de Lille, 

Kenneth Nsah Mala, Prospectiviste, PhD, UNESCO-BRIDGES Coalition, University of Cologne, NGFP-SOIF 

Michel Saloff-Coste, Prospectiviste, Conseillé spécial de la présidence de l’Université Catholique de Lille 

 Du 22-23 septembre 2024 se tiendra à New York le Sommet du Futur de l’ONU, plus connu comme UN Summit of the Future (SOTF) en anglais. Ce Sommet extraordinaire, inédit et historique de l’ONU produira trois documents importants de politique publique internationale, concernant les réformes des institutions multilatérales, la mobilisation de la prospective pour relever les défis globaux, la promotion des droits et du bien-être des générations futures, et la régulation des intelligences artificielles, entre autres. Le résultat escompté est un Pacte pour l’Avenir négocié de manière intergouvernementale et orienté vers l’action, comprenant un préambule et cinq chapitres sur le développement durable et le financement du développement ; la paix et la sécurité internationales ; la science, la technologie et l’innovation ainsi que la coopération numérique; la jeunesse et les générations futures; et la transformation de la gouvernance mondiale. L’objectif du Sommet est double : intensifier les efforts déployés pour respecter nos engagements internationaux existants et prendre des mesures concrètes pour relever les nouveaux défis et exploiter les nouvelles possibilités. Pour la Plateforme Globale pour le Droit à la Ville (PGDV), le Sommet du Futur est une opportunité de renforcer les alliances avec les organisations de la société civile et les gouvernements locaux et régionaux cherchant à contribuer et à influencer les discussions sur la démocratisation et la refonte du système multilatéral ; et d’influencer les programmes et les stratégies en faveur de la localisation des ODD à travers des stratégies basées sur le territoire, dirigées par la communauté et fondées sur les droits de l’homme.)

 

10h45-11h30 Villes et territoires régénératifs 

Virginie Alonzi et son équipe, Direction Prospective de Bouygues Construction

Présentation et remise en avant-première de la note de tendance de Bouygues Construction « La ville régénérative »

 

11h30-11h45 Pause

 

11h45 -12h15 Quels futurs possibles et souhaitables pour l’habitabilité et le vivre ensemble dans les villes de demain ?

Carine Dartiguepeyrou, prospectiviste et docteur en sciences politiques.

 

12h15-12h45 L’adaptation des villes par la végétalisation : le cas de Paris

Carine Saloff-Coste, Directrice des espaces verts et de l’environnement de la ville de Paris

 

13h00-14h00 Déjeuner buffet et présentation de chacun 

 

14h00-14h45 Comment les écosystèmes innovants les plus dynamiques de la planète se réinventent en s’engageant dans le développement durable et en aspirant à devenir régénératifs.

Michel Saloff-Coste, Prospectiviste, Conseillé spécial de la présidence de l’Université Catholique de Lille 

Sabine Deguet, Chargée de projet Université catholique de Lille, 

 

 

14h45-15h30 La transition socio-écologique « vivo-centrée » : une piste pour penser les villes régénératives de demain ?

Alice Fouillouze, Chargée d’étude Direction de la Prospective à l’Université Catholique de Lille

 

16h00-16h30 Actualités IFRN 

Journée de sortie des ouvrages Futurs et Prospective en action le 28 janvier 2025 à Paris, événement hybride international en anglais et français

Création du LinkedIn : IFRN.

Partage collectif des activités de chacun

 

17h00-18h00 Échange informel du réseau

 


Biographies

 

Virginie Alonzi. Face aux incertitudes multiples dans un monde complexe, la prospective par son approche multidimensionnelle, participative et de long terme permet d’éclairer les stratégies à mettre en œuvre face aux nouveaux enjeux et usages de la société pour s’adapter et préparer demain. Si ma mission me passionne autant, en tant que directrice prospective pour le groupe Bouygues Construction, c’est parce que je suis convaincue que c’est en prenant du recul que nous ouvrirons le champ des possibles. En faisant dialoguer des mondes qui trop souvent encore ne se connaissent pas, que nous serons en mesure de proposer une vision à long terme, un récit commun positif pour encourager le passage à l’action en mobilisant les intelligences collectives. En réunissant enfin acteurs publics et privés, monde associatif et société civile, intellectuels et experts, en jouant la carte de la coopération et de la co-construction, que nous servirons au mieux l’intérêt général et nos biens communs face aux défis à relever et l’urgence à agir pour préserver l’habitabilité de notre terre. Notre mot d’ordre : agir aujourd’hui pour préparer demain. 

Auditrice de l’IHEDATE en 2018 et de l’Institut Palladio en 2022, je suis par ailleurs co vice-présidente de France Villes et Territoires Durables pour le collège des entreprises. A titre personnel, je suis également membre du CESE (Conseil économique, social et environnemental) de la ville de Suresnes.

 

 

Carine Dartiguepeyrou, est politologue et prospectiviste. Elle accompagne la réflexion et l’action prospective d’institutions publiques et privées. Elle a écrit et dirigé une douzaine d’ouvrage de prospective dont Futurs, regards internationaux et pluridisciplinaires sur l’avenir du monde (ISTE, 2022), Le futur est déjà là (Le bord de l’eau, 2017), Prospective d’un monde en mutation (L’Harmattan Coll. Prospective, 2010). Les voies de la résilience (L’Harmattan Coll. Prospective, 2012), Le dirigeant du 3ème millénaire (Edit. d’Organisation,2006) ainsi que sur l’innovation et la transition sociétale comme L’innovation publique, repères et retour d’expérience en territoire (Presses des Mines, 2020), Transition industrielle et organisations émergentes : question d’éthique (collectif avec Pierre-Antoine Chardel, Presses des Mines, 2019), Un autre monde est possible, Lost in transitions ? (avec Gilles Berhault, Edit de l’Aube, 2018). Elle est secrétaire générale des Entretiens Albert-Kahn, Laboratoire d’innovation publique du département des Hauts-de-Seine depuis 2012 et membre du Programme Transition Sociétale des Pays de La Loire depuis 2015. Elle est chercheur associée depuis 2023 à l’Université Catholique de Lille et collabore à la Direction de la prospective de l’Université Catholique de Lille depuis 2021. Elle intervient à l’Institut des futurs souhaitables depuis 10 ans ainsi qu’au CHEDD Nouvelle-Aquitaine et au CHEDD Occitanie. Elle est experte APM sur la prospective depuis 2023.

 

Sabine Deguet est alternante chargée de projets au sein de la Direction Générale de la Stratégie et du Développement à l’Université Catholique de Lille. Après une licence de droit, elle a obtenu son master en relations internationales à l’UCL. Dans le cadre de son alternance, elle revient d’une formation de 3 mois à l’ONU à New-York où elle a rédigé un article sur la place et l’impact de la religion catholique au sein de l’ONU.

 

Alice Fouillouze, actuellement chargée d’étude à la Direction de la Prospective de l’Université Catholique de Lille, Alice travaille sur les enjeux socio-écologiques sous un angle systémique et transdisciplinaire. Ses recherches portent sur deux axes principaux : la compréhension des rouages de la crise et l’identification des leviers pour la transition. Sur ce dernier point, elle s’intéresse notamment aux manières de reconnecter la société à la nature et à l’élaboration d’une transition « vivo-centrée ». Alice est titulaire d'un master en biologie de la conservation et d'un master en philosophie (éthique, écologie et développement durable).

 

Nsah Mala (né Kenneth Nsah) est docteur-PhD, poète-écrivain, prospectiviste, consultant international, ainsi que chercheur multi- et transdisciplinaire travaillant dans les domaines des arts, de la littérature et des études culturelles, des humanités environnementales, des sciences de la durabilité, et de la prospective. Originaire du Cameroun, il partage son temps entre la France et l'Allemagne et travaille actuellement comme enseignant-chercheur et coordinateur du Hub de l'Université de Cologne de la Coalition UNESCO-MOST BRIDGES, un Hub ayant pour thème le bien-être planétaire. Lauréat du Prix des thèses francophones en Prospective 2022 de la Fondation 2100 et de l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), Nsah est également 2023 Next Generation Foresight Practitioner Fellow (Judges’ Choice) à la School of International Futures (SOIF) au Royaume-Uni. Il facilite actuellement des ateliers de prospective en ligne sur le Bassin du Congo avec le soutien de la SOIF. Il a publié de nombreux ouvrages de création littéraire et de recherche universitaire, et a été financé et / ou primé par l’AUF, la Fondation 2100, la British Academy, la SOIF, la Commission européenne, le Ministères des Arts et Culture du Cameroun, Malraux.org, et d'autres organismes. Son ouvrage collectif co-dirigé avec Nicki Hitchcott (St Andrews), Ecotexts in the Postcolonial Francosphere, paraîtra chez Liverpool University Press en 2025. Il a travaillé pour des États, des universités et des organisations à travers le monde, notamment au Cameroun, au Danemark, aux États-Unis, aux Pays Bas, en Allemagne, et en France, entre autres.

 

Carine Saloff-Coste, ingénieure CENTRALE-SUPELEC, diplômée de Sciences Po Paris, ancienne élève de l’INET, Carine Saloff-Coste a commencé sa carrière en 1996 comme Ingénieure recherche et développement en charge de la ligne 14 chez SIEMENS Transport. Elle rejoint ensuite la Banque de France comme cheffe de projet sur la migration des systèmes de règlement/livraison de titres. En 2002, elle crée puis dirige, à Boston, l’antenne américaine de promotion du secteur francilien des biotechnologies, pour le compte du Conseil général de l’Essonne et la Région Ile-de-France. En 2005, elle prend la tête de la direction de l’Aménagement et du Développement du Conseil général de l’Essonne. Elle entre à la Ville de Paris en 2007 en tant que conseillère à la direction du Développement Économique et de l’Emploi, au sein de laquelle elle est nommée en 2012 sous-directrice.  En 2014, elle devient directrice du Développement Économique, de l’Emploi et de l’Enseignement supérieur devenue, en 2015, direction de l’Attractivité et de l’Emploi. Elle est nommée directrice de la Direction des Espaces Verts et de l’Environnement en novembre 2020.

 

Michel Saloff-Coste a été nommé Special Advisor to the Presidency à l’Université Catholique de Lille en septembre 2023. Il est à l’initiative de la création du Réseau international de recherche en prospective. Michel s’est très tôt investi sur le futur et la transformation des organisations qui en découle. Son objectif est de sensibiliser un large public aux grandes transformations technologiques, économiques, sociales et écologiques contemporaines afin que chacun puisse participer positivement au développement durable et à la civilisation du futur. Après avoir développé son propre cabinet MSC & Associés entre 1995 et 2008, Michel Saloff-Coste rejoint In Principo entre 2010 et 2020 pour développer la recherche et les relations internationales. En 2014, Michel Saloff-Coste prend les fonctions de directeur scientifique de l’Institut international de prospective sur les écosystèmes innovants de l’Université Catholique de Lille, puis de directeur de la prospective de 2021 à 2023. Il a été International Development Associate du Copenhague Institut for Futures Studies de 2015 à 2020. Michel Saloff-Coste est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages de prospective. Il a ces dernières années mené une étude majeure sur les 17 plus importants écosystèmes innovants de la planète, analysant les évolutions scientifiques, mais aussi artistiques, culturelles et philosophiques qui s’y opèrent. Il a publié Les écosytèmes innovants, aux éditions ISTE (2021) et Futures, The Great Turn (ISTE 2022/Wiley 2023).

 

2024 08 01 La prospective en action anticipations et déploiements stratégiques des organisations face au futur sous la direction de Carine Dartiguepeyrou et Michel Saloff-Coste



ISBN : 9781836120131



Conclusion du livre 

La Prospective en action

Michel Saloff-Coste 

1 Aout 2024

 

Dans cette conclusion nous aimerions mettre en exergue les caractéristiques spécifiques de ce livre et la valeur singulière qu’il a dans la perspective de l’évolution de la prospective. Il est aussi important d’en tirer des éléments sur le futur de la prospective et la manière de continuer à avancer dans ce contexte.

 

Ce livre est singulier car il donne la parole à des praticiens de la prospective et de la stratégie engagées dans des contexte très différents. L’étude des écosystèmes innovants les plus dynamiques de la planète[1] a montré l’importance du dialogue entre les entreprises, les territoires et les universités dans les dynamiques d’innovation. Ce livre montre en particulier que le travail prospectif devient essentiel dans cette dynamique dite de la « triple hélice ». L’anthropocène, marquée par le pouvoir exorbitant de l’humain sur le futur de la planète, rend le dialogue sur le futur incontournable tant au niveau local que global. Ce livre propose donc une mise en perspective de la prospective territoriale, entrepreneuriale et universitaire dans un contexte de transition planétaire et de transformation civilisationnelle.

 

Un des métiers clés du futur est et sera de plus en plus l’analyse stratégique des données. Or ce travail d’analyse ne peut se faire sans une compréhension prospective, profonde et à long terme des enjeux. C’est pourquoi il est important que l’étude du futur fasse l’objet d’une sensibilisation dès le plus jeune âge en primaire et en secondaire et soit enseignée dans les études supérieures universitaires et donne naissance à des cursus de licence, master et doctorat.

 

La pratique de l’étude du futur, la compréhension des enjeux et la maîtrise de la prospective dans l’action redonnent aux jeunes la possibilité de construire du sens à leur vie. De la même manière que la Renaissance a inventé la perspective dans la représentation à deux dimensions de l’espace, le XXIème siècle à travers la diffusion de l’étude du futur permet à chacun d’instant en instant dans le présent de construire du sens à sa vie. 

 

Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU l’a très bien compris dans son allocution du 25 avril 2025 : « Nous ne pouvons pas résoudre les problèmes du XXIème siècle avec des outils du XXème siècle, nous avons besoin de réinventer les Nations Unies en actualisant notre organisation à partir des connaissances de l’innovation, les solutions numériques, l’étude du futur et les sciences comportementales pour mieux soutenir les populations dans le monde entier. » ( « We can't solve 21st century problems with 20th century tools, we need to reinvent the United Nations by updating our organization with the knowledge of innovation, digital solutions, futures studies and behavioral sciences to better support people in the entire world »). Ce livre s’inscrit parfaitement dans cette invitation des Nations Unies à repenser notre développement sur des nouvelles bases.

 

L’étude du futur, en anglais « foresight », « future studies », la prospective, s’est développée après la seconde guerre mondiale dans le cadre de la reconstruction planétaire sur les bases du développement industriel. Cette première phase d’essor a été marquée par la planification des 30 années dites « Glorieuses » qui ont été marquée par un développement planétaire jamais connu dans toute l’histoire de l’humanité.

A partir des années 1970, la saturation des marchés, le choc pétrolier et les ruptures technologiques rendent les prédictions de plus en plus difficiles. L’utopie d’un futur prédictible permettant une planification maîtrisée apparait de plus en plus difficile. La théorie des systèmes, la systémique, l’étude de la complexité et des processus chaotiques permettent alors de mieux comprendre l’impossibilité de définir totalement le futur. Les interactions de toute sortes, le chaos qui en résulte, les effets papillons, dans un monde complexe rend la prédiction de plus en plus difficile. Dès lors, on ne peut pas vraiment prédire le futur mais on peut se préparer à différentes possibilités et élargir son cône de vision stratégique. L’étude du futur en ouvrant de nouvelles possibilités stratégiques permet de se distinguer dans la compétition planétaire par des cheminements créatifs permettant d’échapper aux concurrences frontales.

 

Plus récemment, l’amplification des grands risques planétaires avérés comme la prolifération nucléaire, le réchauffement climatique, l’effondrement de la biodiversité, la limite des ressources naturels et le caractère exponentiel de l’intelligence artificielle a rendu la prospective incontournable afin de prendre les virages quand cela est encore possible. Avec l’anthropocène, la prospective passe de « nice to have » à « must to have » : l’étude du futur devient incontournable à tous les niveaux d’échelle du local au global.

 

L’objectif du réseau de recherche en prospective internationale : International Foresight Research Network est de mieux comprendre les enjeux planétaires et de créer un triangle réflexif entre les universités, les territoires et les entreprises. La nature de ce réseau s’inscrit donc dans la prospective du troisième type, une prospective collaborative, fractale à différents niveaux d’échelle. Ce réseau d’échanges répond à la demande de l’ONU de travailler entre parties prenantes, au cœur des débats planétaires que l’ONU et l’UNESCO organisent. Ce réseau qui devra prendre forme et se structurer, doit aussi garder un côté informel, afin de créer des espaces où chacun puisse parler librement et élaborer des connaissances exploratrices en dehors des pressions opérationnelles.

 

Dans cette dernière partie de la conclusion, la conclusion de la conclusion, il est intéressant d’ouvrir le débat sur le futur du futur. La question du futur débouche fondamentalement sur la question de ce qu’est le temps. Le temps tel qu’il a été conçu par les chasseurs cueilleurs pendant un million d’années dominés par différentes formes de chamanismes ; le temps tel qu’il a été conçu par les agriculteurs-éleveurs à partir du néolithique à travers l’apparition des grandes religions et des grands systèmes de pensées analogiques ; le temps tel qu’il a été mesuré par la science de manière de plus en plus précise à partir de la Renaissance avec le développement industriel ; le temps tel que la physique quantique nous le décrit avec le l’essor de la société de création et de communication informationnelle.

Ces quatre manières d’imaginer le temps sont très différentes pourtant elles continuent à animer l’imaginaire du monde et en se mélangeant, à créer des conflits civilisationnels de représentation que l’on peut observer un peu partout.

 

Penser le futur, c’est penser l’épistémologie de la connaissance. Comment se construit la connaissance ? Comment distinguer parmi les différentes narrations leurs bases axiomatiques souterraines ? Comment distinguer des vérités sur lesquelles établir un discours du futur, des mensonges et des incohérences qui falsifient le futur ?

L’étude du futur renvoie, au-delà de la nature du temps, à la question encore plus fondamentale et ontologique, qu’est-ce que la vérité ? Le futur de l’espèce humaine pose la question de la singularité de l’humanité, ce que signifie être humain aujourd’hui et demain.

L’humanité ne pourra pas faire face aux risques majeurs auxquels elle est confrontée sans poser la question du dépassement des logiques nationalistes et des guerres qui ont dominé son histoire. Faire face aux enjeux actuels ne peut se faire que dans un dialogue planétaire inter-civilisationnel et une compréhension mutuelle. Une troisième guerre mondiale dans un contexte de réchauffement climatique, de rareté des ressources et de prolifération nucléaire ne ferait que précipiter la fin de notre espèce, la fin de l’humanité, comme nous l’avons déjà fait pour de nombreuses espèces animales dans le passé. Les problématiques sont planétaires, la pollution n’a pas de frontières et encore moins les mensonges !

 

Comprendre en profondeur l’apport extraordinaire de chaque culture, retrouver la compréhension de nos histoires différentes avec leurs rituels, leurs mythes et leurs croyances est un élément d’enrichissement et de pacification à l‘intérieur de chacun de nous. Le XXIème siècle appelle une science ouverte, un art de la compréhension, une spiritualité de l’altérité. Si l’humanité veut donner un sens à cette petite planète extraordinairement vivante, au milieu d’un infini désert minéral, il est essentiel que chacun fasse la paix avec lui-même et avec les autres dans la reconnaissance de l’unité dans la diversité. Ce sont toutes nos différences qui font nos richesses. L’extraordinaire développement de nos moyens de communication et d’échange ont transformé la planète en un gigantesque cerveau global qui à travers la connexion de 8 milliards de cerveaux élabore de nouvelles connaissances à la vitesse de la lumière. Nous produisons plus de connaissances aujourd’hui en une année que nous l’avons fait dans notre histoire antérieure. Cette explosion de la connaissance nous permet d’imaginer un futur humain, plus humain pour chacun d’entre nous. Comment déployer aujourd’hui dans toute sa beauté, sa vérité et sa bonté l’incroyable aventure de l’humanité vers la connaissance et la sagesse ?

 

Une autre dimension évidente de la transformation de la nature même de notre futur va être dans ces prochaines années, le développement exponentiel de l’intelligence artificielle.

L’intelligence artificielle en synthétisant de manière automatique l’ensemble des connaissances humaines à chaque instant pour le rendre accessible à chaque personne en fonction de sa capacité à comprendre, multiplie à l’infini les possibilités d’éducation adaptée aux développements de chacun. Chacun de nos cerveaux est unique de manière infiniment plus complexe que nos empruntes digitales. Permettre à chacun de développer à sa manière en fonction de ses capacités spécifiques le potentiel de son cerveau, pourrait déboucher à une civilisation reconnaissant spécifiquement le génie singulier de chacun.

Non seulement l’intelligence artificielle permet de modéliser la sémantique singulière d’une œuvre et de développer des extensions à l’infini : par exemple continuer l’œuvre de Mozart à partir de la compréhension sémiologique de son œuvre ; mais l’intelligence artificielle permet surtout d’inviter chacun à inventer sa propre sémantique en connaissance de tout ce qui a existé préalablement.

L’intelligence artificielle permet déjà d’explorer systématiquement des combinaisons cognitives nouvelles à l’infini à une vitesse inouïe comme par exemple dans l’exploration des combinaisons chimiques moléculaires pour des traitements divers, mais elle permet aussi à chaque individu de proposer un miroir analytique de son histoire cognitive en lui permettant de la développer au mieux d’instant en instant.

Comprendre le futur c’est comprendre le passé et l’intelligence artificielle dans sa capacité extensive de synthétiser toutes les données du passé va être un vecteur extraordinaire pour la compréhension de notre présent et la construction de scénarios futurs souhaitables. Alors même qu’il semble que nos contradictions, nos dissensions et les effets pervers de notre développement nous confrontent aux limites même de notre conscience et de notre intelligence, l’intelligence artificielle peut nous permettre de trouver des nouveaux chemins à l’instant même de notre impossibilité cognitive à en trouver.

 

Dès nos premiers travaux de prospective il y a 40 ans dans le cadre du ministère de la recherche et du centre de prospective et d’évaluation pour la rédaction du livre 2100 récit du prochain siècle, nous avons été clairement impressionnés par le fait que parmi tous les facteurs de transformations planétaires, l’élément déterminant était le développement de l’éducation. L’éducation a été réinventée dans le contexte de l’ère industrielle à partir de la Renaissance, l’éducation aujourd’hui doit être ré-imaginée dans un contexte de société caractérisée par la production de la connaissance, une société de l’information, une civilisation où le travail sera essentiellement dominé par la manipulation des connaissances, la création et la communication.

 

Nous avons à penser le futur de l’éducation au-delà des expertises verticales qui sont nécessaires mais non suffisantes pour faire de chacun d’entre nous des citoyens planétaires aptes à inventer et créer un futur souhaitable. Il est important de penser la capacité holistique à construire des cohérences interdisciplinaires horizontales pour répondre aux enjeux du XXIème siècle. Aujourd’hui, alors que l’ensemble des connaissances dans leurs caractéristiques plus spécialisées se périment plus vite que leurs diffusions, il est nécessaire pour chaque étudiant d’acquérir des capacités transversales lui permettant d’échanger créativement avec les autres en élaborant sa propre individuation, son propre génie, sa singularité ultime dans la reconnaissance paisible de l’altérité de l’autre.

 

Faire la paix avec soi-même, faire la paix avec les autres, faire la paix avec son passé, être dans la plénitude du présent, rayonner un futur lumineux : voilà les enjeux au cœur de la transformation de notre conscience humaine.

 

Le XXIème siècle pourrait devenir l’espace d’une transformation profonde de la nature même de notre conscience : un futur de l’espèce humaine rendu possible à travers une « individuation collaborative » .

 

L’histoire de notre humanité a été marquée par des scientifiques, des artistes et  des sagesses spirituelles à travers leurs reconnaissances mutuelles et l’incroyable aventure cognitive qui fait l’essence de l’humanité.

 

Révéler le génie, les talents de chacun est la condition de l’épanouissement de toute l’humanité dans l’unité et la diversité.

 

 



[1] Cette étude a notamment donné lieu à la publication du livre Les écosystèmes innovants (ISTE).




Titre : La prospective en action

Sous-titre : anticipations et déploiements stratégiques des organisations face au futur

Coordonnateurs : Carine Dartiguepeyrou et Michel Saloff-Coste

ISBN : 9781836120131


2024/06/20

2024 07 01 : 80' PHOTOS VINTAGE DES FETES PARISIENNES ENTRE 1978 ET 1982 AU PALACE PAR MICHEL SALOFF-COSTE

https://www.rencontres-arles-off.com/catalogue/53176/?akp=666386ae6c108T1&fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR3c9HOJ8rahcieFDdHiULUAx87ctj1bxOyhpvO_iZr16ijRGx_qmKzVy1o_aem_ZmFrZWR1bW15MTZieXRlcw




 Le Palace est créé par Fabrice Emaer en 1978. Véritable laboratoire artistique et incubateur de modes de vie et de façons de penser son rapport à l’autre, la discothèque est médiatisée dans la presse et à la télévision. Dans cette boîte de nuit, s’amusent et se rencontrent des designers, des graphistes, des artistes et des musiciens. Tout le monde peut y entrer, seul compte le look. Espace de mélanges sociaux et culturels, le Palace est aussi un terrain de reconnaissance pour les communautés et les minorités. Si l’esprit change dès 1983-1984 en raison du décès de Fabrice Emaer, la discothèque demeure mythique.

« Il y a beaucoup de photographies en noir et blanc des nuits parisiennes des années 1970/80, mais celles qui dérangent et charment le mieux sont les « Technicolors » de Michel Saloff-Coste parues à l’époque dans son ouvrage culte Vêpres Laquées. » Renaud Faroux Historien de l’art contemporain. 

Saloff explique son approche dans «Vêpres laquées» en 1978 : "J'allais à des fêtes à « Le Palace » et ailleurs, et je prenais des photos de toutes les personnes costumées. Prendre des photos n'était pour moi qu'un acte purement esthétique, sans fin réelle, un signe pur. j'ai été attiré par un petit groupe de jeunes créatifs qui avaient « l'intensité » et qui faisaient comme s'ils étaient un groupe de mutants. Leur côté légèrement suicidaire m'a fasciné. Ils avaient également chacun la volonté d'être une étoile. Pas dans le sens banal, « une étoile bien connue », mais une étoile parmi les étoiles, l'étoile des étoiles. Ils auraient souhaité qu'un jour nous remarquions, brutalement, que c'était eux qui étaient les vraies stars." 


Du 29/06/2024 au 09/07/2024

Horaires : SUR RENDEZ VOUS TEL : 0678723029

Vernissage le 02/07/2024 à 18 heures

Lieu : ESPACE EPHEMERE IMPASSE FAURE ARLES
Adresse : IMPASSE FAURE (Arles)
Téléphone : 0678723029
Email : msaloff@gmail.com


PRÉSENTATION DE L'ARTISTE

Site : http://michelsaloffcoste.blogspot.com

Instagram : https://www.instagram.com/michelsaloffcoste?igsh=MjQ3cGxxeHltY2Y4&utm_source=qr

In the creative journey, multimedia and multidisciplinary Michel Saloff-Coste three periods can be distinguished.

An initial period characterized by the exploration of traditional media, drawing, painting with inspiration marked by the School of Paris, Abstraction, Roger Chastel, Gustave Singier and Gilles Deleuze.

A second period characterized by the exploration of modern media, photography, video, electrographic, marked with an inspiration from New York, Pop Art and Andy Warhol. Part of its creation is applied in advertisement.

A third period characterized by the exploration of the New Technologies of Information and Communication “ICT”, internet, digital images, with an inspiration marked by Conceptual Art and momentum around the “Aesthetics of Communication “by Fred Forest. During this latter period he produced several books advocating a new look at the changes in the contemporary world and some of its creative dynamic applies to the strategic renewal of public and private. 

2024/05/29

2024 05 27 In September, the United Nations will convene a Summit of the Future

https://theglobalobservatory.org/2024/02/un-summit-of-the-future-must-deliver-for-the-planet/ (https://theglobalobservatory.org/2024/02/un-summit-of-the-future-must-deliver-for-the-planet/)


In September, the United Nations will convene a Summit of the Future (https://www.un.org/en/common-agenda/summit-of-the-future), a “once in a generation opportunity” to reinvigorate global action, according to the UN Secretary-General.  And as millions of respondents to the UN@75 survey (https://www.un.org/en/un75/presskit) in 2021 said, the “overwhelming priority” is the environment. More than 70% of people between the ages of 18-25 are extremely worried (https://www.weforum.org/agenda/2022/10/chart-shows-global-youth-perspectives-on-climate-change/) about climate change, and it has been listed as a top global threat across respected multi-country surveys (https://www.pewresearch.org/global/2022/08/31/climate-change-remains-top-global-threat-across-19-country-survey/). If the Summit of the Future is to be meaningful, it must deliver for the planet, including by generating resources (https://www.worldbank.org/en/news/immersive-story/2023/10/13/world-bank-president-on-ending-poverty-on-a-livable-planet) for those regions most affected by climate change.

Yet in the General Assembly resolution (https://sdg.iisd.org/news/unga-decides-on-elements-for-a-pact-for-the-future/) laying out the scope of the Summit of the Future, the environment is conspicuously absent. Of the five “pillars” of the Summit, one pillar focuses on the Sustainable Development Goals (SDGs), but this is hardly a clear call for an ambitious environmental agenda. The recently finalized “zero draft” for the “Pact for the Future (https://www.un.org/en/summit-of-the-future),” the Summit’s outcome document, contains many recommitments to existing environmental obligations (and the possibility of setting a date for the end of fossil fuel subsidies) but no big-ticket outcome.


This would be a strategic mistake. Not only would it ignore one of the clearest and most important issues driving global risks today, but it would mean the Summit would not resonate with the majority who see the environment as a top priority.

It is not too late for UN member states to generate a planetary narrative and outcome for the Summit. Some of the many steps they could take include:

Issue a Declaration of Planetary Emergency at the Summit of the Future. Of course, not all member states will agree to this, but getting a critical mass to sign on could create momentum and create a focal point for action. The Club of Rome has already put forward (https://www.clubofrome.org/publication/the-planetary-emergency-plan/) a viable and ambitious framework for such a declaration.

Commit to phasing out fossil fuels. Yes, COP28 fell short of this goal last year, but it is too important to wait for COP29, where it may fall short again. The Summit could hold a ministerial event where a critical mass of states committed to a time-bound end of fossil fuels. This could create significant pressure on other states to step up and add specificity to the language already in the draft Pact.

Double the G20 commitment on climate. Last year’s G20 meeting in India set a record (https://reliefweb.int/report/world/prime-minister-announces-record-climate-aid-commitment-g20-india-concludes) for climate aid commitments, but it’s still a drop in the bucket in terms of what is needed. The Summit of the Future should include an event where the 2023 commitments are doubled, at a minimum. Building on last year’s Climate Ambition Summit, major companies should look to dramatically increase their investments (https://www.bezosearthfund.org/news-and-insights/energy-transition-accelerator-world-bank-scale-up-clean-energy-finance) in the green transition, and the World Bank should look to go beyond its current commitments on Paris alignment (https://www.worldbank.org/en/publication/paris-alignment).

Align the global financial architecture with sustainability. The Summit has a dedicated track on the international financial architecture, which could be the most impactful arena for change at the global level. Specific commitments by the World Bank, International Monetary Fund, and regional development banks to tie their investments more directly to environmental outcomes (https://www.worldbank.org/en/news/immersive-story/2023/10/13/world-bank-president-on-ending-poverty-on-a-livable-planet) could be a game changer. Other initiatives, like the Villars Framework on Trade Sustainability (https://remakingtradeproject.org/villars-framework) could help orient more of our global governance systems around incentivizing and accelerating a just, green transition.

Move beyond Gross Domestic Product. One of the most exciting ideas put forward by the Secretary-General last year was in his “Beyond GDP” policy brief (https://indonesia.un.org/sites/default/files/2023-07/our-common-agenda-policy-brief-beyond-gross-domestic-product-en.pdf). Today, our overriding emphasis on economic growth as the sole indicator of progress means we remain tied to unsustainable energy and development practices. Member states should consider how they might implement SDG 17.19, which calls for development of other indicators of progress. Tying these to a balance with our planet would be a major step forward and could be launched at the Summit.

Expand and strengthen the UN Environmental Programme. Today, the UN has three pillars: human rights, peace and security, and development. The environment is structurally subordinated to development and provided with a poorly resourced program in UNEP. Increasing UNEP’s capacities and mandate could generate important new understandings and action on our planetary emergency, and could be a commitment made at the Summit. The High-Level Advisory Board on Effective Multilateralism has offered a game plan for this in its report (http://highleveladvisoryboard.org/breakthrough)

 last year, including specific initiatives like a Science-Policy-Action Network for the planet that could be launched at the Summit. Other ambitious ideas could include the creation of a 

Global Environmental Agency (https://iefworld.org/fl/dkarlsson_dahl21.pdf)

 or the recognition of the 

crime of ecocide (https://www.theguardian.com/environment/2023/aug/26/growing-number-of-countries-consider-making-ecocide-crime)

.

Support the early appointment of an Envoy for Future Generations well before the Summit.

 Such a focal point could help to galvanize action on a range of environmental issues, be a mouthpiece for a sustainable future, and help to coalesce champions for specific initiatives. Could the envoy be appointed well before the Summit, allowing the Summit itself to become a forum where member states commit to resourcing her/his work, including around the environment?

These are just some of the ways member states can take meaningful action on the environment at the Summit of the Future. Not all of them will land on the first try, but they can generate a discussion about how to advance the environment in alignment with the urgent need to accelerate progress on the SDGs. One thing is clear: member states must deliver seriously on the environment for the Summit of the Future to be considered a success.


Adam Day is the Head of UN University Centre for Policy Research Geneva Office. The views expressed here are not necessarily those of UN University or the United Nations.

2024/03/28

2024 03 29 IFRN 1

 VENDREDI 29 MARS DE 9H30 A 17H30  


Il est possible de suivre le séminaire à distance via le lien suivant : 

https://univ-lille-fr.zoom.us/j/95686024205?pwd=U0ZEaU1Md0RBMGk2cUlEalN3K1pSQT09 (https://univ-lille-fr.zoom.us/j/95686024205?pwd=U0ZEaU1Md0RBMGk2cUlEalN3K1pSQT09)

Au plaisir de vous retrouver vendredi.                                                                                                                                                                                                   

                                                                           


9h45 Début du séminaire


10h00 May East : “Regenerative cities”

International urbanist and practitioner specialised in gender-sensitive cities. Her work spans the fields of regenerative design, urban ecology & women’s studies. She has an MSc in Spatial Planning on the rehabilitation of abandoned villages and towns and a PhD in Architecture and Urban Planning on 'What if Women Designed the City?' Her research interests include nature-based solutions for urban planning and the use of regenerative design for shaping 20-minutes neighbourhoods & ecovillages. She contributed to Futures, the Great Turn “Expanding Time Horizons”.


11h00 Gunter Pauli : « Le futur de l’industrie et l’économie sur les plus values concurrentielles ».

Entrepreneur, economist, and author. He is committed to design and implement a competitive business model which respond to people’s needs using what is locally available. He introduced “The Blue Economy” philosophy in 1994 when asked by the United Nations to reflect on the business models of the future in preparation for COP 3 in Japan where the Kyoto Protocol was decided.


12h00 Déjeuner


13h00 Pauline Innegraeve : « La prospective au service de la transformation : retour d’expérience »

Responsable du site LILLIAD, Chargée de mission prospective, Chargée de mission accompagnement au changement, LILLIAD Learning center Innovation, Service commun de documentation 


14h00 Bertrand Zuindeau, présentation de sa contribution à l’ouvrage Prospective de l’action « Rev3 : une dynamique régionale qui entremêle prospective et action ». Bertrand Zuindeau est conseiller technique à la région des Hauts-de-France.


15h00 Olivier Parent aborde les questions d'éducation et d'enseignement dans une perspective prospective, en soulignant le rôle central de ces deux fonctions sociales dans la construction des sociétés humaines. Cette conférence met en lumière trois composantes clés de cette question : l'identification des connaissances à transmettre, les pédagogies et outils associés, et la finalité de l'éducation. Olivier Parent est prospectiviste, directeur d’etudes au Comptoir Prospectiviste.fr et fondateur de FuturHebdo.fr, le magazine de nos futurs immédiats.


16h00    

Nouvelles du livre La prospective en action par Carine Dartiguepeyrou et Michel Saloff Coste

Projet de livre de Francis Jutand et de Michel Saloff-Coste sur l’individuation, l’évolution de la civilisation et le statut de la vérité dans les ontologies contemporaines. 

Prochain séminaire le 1er Octobre 2024


17h 15

Clôture de la journée